Depuis son apparition, la pratique du non-labour s'est diversifiée sous de nombreuses formes avec des degrés de simplification du travail du sol très variés. Selon les références, on compte trois à quatre grands niveaux de travail du sol :
Labour :
Le sol est travaillé de façon intensive par retournement à l’aide d’une charrue, dans le but principale d’aérer le sol et d’enfouir les adventices.
Pseudo-labour :
Le sol est travaillé sans retournement à la même profondeur que le labour. On parle de « Pseudo-labour » car les différents horizons du sol sont mélangées par des cultivateurs lourds.
Non-labour avec déchaumage profond :
Le sol est mélangé sur 10 à 30 cm. On utilise des outils à dents, à lames obliques ou droites, d'une profondeur de travail supérieure à 15 cm.
Non-labour avec déchaumage superficiel :
Le sol est mélangé sur moins de 15 cm. Ce travail est effectué le plus couramment à moins de 10 cm avec des herses notamment, mais également avec des outils rotatifs de manière encore plus superficielle, entre 5 à 2 cm.
Semis direct :
Ce dernier type de non-labour est le plus évolué et le plus technique à mettre en place. Il consiste à travailler le sol uniquement au niveau de la ligne de semis, c'est à dire dans des résidus de précédents ou dans un couvert végétal sans aucune autre préparation, à l'aide d'un semoir spécifique. Il définit un système de culture à part entière qui s'apparente vraisemblablement à ce qu'on appelle l'Agriculture de Conservation.