Les effet du non labour sur la culture

Non labour et pathogènes (maladies et ravageurs)

Ravageurs

En 5ans d’études, il n’y a aucune différence d’attaque de limaces et taupins sur maïs en labour/non-labour, sachant que dans 75% des cas les semences sont traitées au Régent ou Gaucho et de l’anti limace est épandue. Dans 28% des cas on note des dégâts accrus de 18% sur épis et végétation en non labour concernant les sésamies et pyrales. (1 /4 parcelles traitées à l’insecticide).

Quant aux céréales à pailles et tournesol, aucune différence d’infestation ne se manifeste en labour et non-labour sur limaces, pucerons, zabres. Ces cultures sont dans tous les cas traitées chimiquement et/ou mécaniquement.

Globalement le non-labour n’induit pas une augmentation du nombre d’attaque de ravageurs, cependant il est très important de minimiser au mieux les quantités de résidus de récoltes en surface qui pourraient faire office de nids.

Maladies


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Il existe peu d'informations concernant la pression des maladies en grandes cultures semées en non-labour. On note cependant que sur le piétin verse et échaudage sur céréales, les méthodes de travail du sol sans labour ne réduisent que très faiblement les attaques, comparé au labour. Un chercheur, Colbach, affirma en 1996 que la pression des deux types de piétins dépendait des cycles de rotation cours et du retour à une même culture hôte rapidement. Selon l’ITCF (institut technique céréales et fourrages) le non-labour accentuerait légèrement la présence de fusarioses et de septorioses.

La présence de matière organique et d’eau à la surface des sols pourrait favoriser le développement de champignons et dans certains cas la production de mycotoxines. Ceci est à méditer.

Les TCSL demandent beaucoup plus de vigilance et de rigueur de la part de l’agriculteur car les erreurs de stratégies culturales y sont amplifiées.

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