Les effet du non labour sur la culture

Non labour et rendements


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Le maïs est très peu cultivé en non-labour. Expérimentalement, les écarts de rendements sont faibles, de l'ordre de 3 qtx/ha. Cela pourrait s'expliquer par un nombre d'épis et de pieds plus faibles, un salissement concurrentiel où une attaque de ravageurs accrue.

Rendements tournesol



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Les rendements de tournesol en semis sans labour apparaissent inférieurs au labour, de 1 à 9 qtx/ha. La méthode de semis à savoir un semoir Horsch (SE) ou un semoir mono graine induisent des différences de rendements. Le rendement en tournesol se fait essentiellement sur le % pourcentage de graines germées. L'absence de travail du sol profond peut pénaliser l'enracinement et induire des répercussions sur la croissance.

En blé, aucune différence notable de rendement n'est prouvée.

Globalement pour le tournesol, blé et maïs, le rendement en non-labour à tendance à être inférieur au rendement en labour, mais la différence est faible.

Cependant, le type de sol est fondamental dans la production du rendement. En sol argileux, les semis de céréales d'hivers et colza sont favorables au non-labour si le désherbage n'est pas raté. Il faut néanmoins faire attention aux cultures à précédent maïs ou sorgho dont le risque de fusariose est élevé. Au printemps les sols argileux sont souvent humides et de structure grossière, le semis sans labour est limité par cet état qui referme mal les sillons post-semis. L’implantation des cultures de printemps en sol argileux passe par une préparation d’automne.
Le sol limoneux possède une structure propice aux TCSL et semis d'automne. Or étant très battant et ayant une prise en masse très rapide, le semis sans labour printanier est déconseillé.

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