Degradation des sols | Physique | Chimique | Biologique |
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Erosion (éolienne et hydrique) 5,5 millions d'hectares |
Perte de particules fines fertiles et meubles, modification de micro et macroporosité.
Formation de croute de battance, rigoles. L’érosion hydrique des sols affecte environ 18 % du territoire métropolitain Diminution Volume sol et réserve utile |
Les particules fines s’exportant, la concentration de la solution du sol est modifiée | Modification de la structure du milieu de vie de la faune |
tassement | Limite enracinement
Diminue la capacité d’infiltration et de stockage de l’eau ruissellement |
Accroissement quantité N2O2 | Diminution circulation air et donc de l’activité biologique |
Lessivage ou lixiviation (conséquences très liées) | Destruction de la porosité des premiers cm du sol. Evacuation des éléments nutritifs sous le système racinaire | Transfert des nitrates dans l’eau vers la nappe, pas d’interactions avec les minéraux du sol. Percolation vers les horizons inférieurs (humus, sels de fer, argiles, …) | |
acidification | Infiltration eau difficile, diminution porosité, baisse CEC | Accumulation d’acide | Perturbation vie microbienne, baisse rendement de la minéralisation et nitrification |
salinisation | Augmente l’imperméabilité des couches profondes du sol et diminue l’oxygénation -> tassement limitation assimilation des éléments nutritifs et en réduisant la qualité de l’eau à disposition pour les végétaux. | Concentration excessives en sels solubles et sodium |
La dégradation des sols se manifeste sous plusieurs formes selon le climat, les pratiques agricoles, l’activité industrielle environnante et le niveau de richesse économique des régions affectées. Parmi les pratiques culturales, un travail du sol inapproprié ou mal géré peut-être une cause avancée de la dégradation des sols. Le labour en fait partie, il induit dans certaines régions un tassement des sols, une semelle de labour et une rupture de la faune du sol. Cela s'avère très marqué aux niveaux des grands bassins de production ou le labour est pratiqué chaque année depuis un plus d'un siècle. Face à ces problèmes environnementaux, écologiques, biologiques, et agronomiques, le monde agricole tente de trouver de nouvelles méthodes de productions plus soucieuses des sols. L'un de ces moyens est l'abandon partiel ou total de l'outil fétiche et historique de l'agriculture : la charrue.